Angelo Mariani et sa passion commune avec Émile Decoeur, Georges Groslier et Théodore Rivière pour le Cambodge.

Il nous paraît souhaitable par le biais de ce présent texte de préciser un point historique. Lors de précédents travaux, nous avions donné la paternité créatrice concernant « Les Cambodgiennes d’Isobathe », en faïence et grès à Théodore Rivière. En réalité il n’en est rien. Erreur que plusieurs auteurs ont repris par la suite sans aucune vérification. Un léger retour en arrière s’impose afin d’expliquer cette méprise. En 1985, la villa Andréa construite par Angelo Mariani à Valescure (Var) est démolie. On ne sait pas alors si le grand panneau mural : « Les Cambodgiennes d’Isobathe », en faïence et grès a pu être préservé ?

Dr : La villa Andréa d’Angelo Mariani à Valescure par le docteur Landger in la Simple Revue 1910.

Sans oublier les trois plaques d’Émile Mouchon et les gravures d’Oscar Roty, insérées dans les murs extérieurs de la demeure ? Ce que l’on ne sait par contre en 2021, c’est que ce grand panneau mural n’est qu’une partie d’une œuvre gigantesque. Mieux ce fameux bas relief fut réalisé par Émile Decoeur (1876-1953). Cet objet d’art (Hauteur : 2,30 m pour une largeur de 1,70 m) composé de 23 éléments en céramique polychrome sur une base de grès (la peinture et les émaux furent signés d’Henri Brugnot (1874-1940)) représente trois jeunes femmes chargées d’offrandes, dont une réplique du palais d’Ankor à l’attention du monarque Cambodgien Sisowath 1er.

Dr : Brett Hudson Matthews dit Brett Epic Wikipedia.
Dr.

Avant lui le prince Iukanthor, fils du Roi Norodom et héritier du trône du Cambodge avait débuté une belle réclame pour le vin Mariani à la coca du Pérou en février 1901. Il était accompagné dans cette démarche par son frère le prince Phanuwong.

Dr : Le petit Marseillais supplément illustré cinquième série février 1901.
Dr : Le petit Marseillais supplément illustré cinquième série février 1901

Ces servantes par leur nombre célèbrent surtout le retour des trois provinces jusqu’alors annexées par le Siam (Battambang, Siem Reap et Sisophon). En réalité, cette œuvre n’est qu’une partie d’un triptyque (1/3), car il y a aussi la statue en bronze à taille réelle du roi Sisowath au centre sculptée là pour le coup par Théodore Rivière (1857-1912) et à gauche un symbole R.F avec un milicien cambodgien armé, placé sous les plis du drapeau tricolore. Soit d’autres céramiques d’Émile Decoeur. En outre cette partie gauche est accompagnée d’un texte évoquant le traité du 15 mars 1907 et d’un médaillon à l’effigie du Consul de France Marc Daniel Durousseau de Coulgeans (1853-1903) qui œuvra pour ce pacte diplomatique.

Dr : Anilakeo Wikipedia (détail).

Aujourd’hui l’original au complet (qui fut inauguré le 23 février 1909) se trouve toujours à Phnom Penh sur la colline dite du temple. Et que l’on peut ainsi observer à sa guise.

Dr.
Dr.
Dr : Anilakeo Wikipedia.

Enfin on ne peut faire l’impasse de l’artiste peintre, scientifique et archéologue du pays khmer Georges Groslier (1887-1945) (1). Ce dernier apparaît dans les suppléments Mariani (800 000 exemplaires sur toute la France), dans la 17 e série de 1912 et parue en juin 1913 du temps d’Angelo Mariani.

Dr : La Revue 17 e série 1912.

Puis en 1927 dans la 25 e série dirigée par Jacques Mariani.

Dr : Le Temps 25 e série de 1927.
Dr La Revue 17 e série 1912.

(1) Pour plus d’informations sur ce personnage Cf les récents travaux universitaires de Gabrielle Abbe.

A.D

Quelques portraits d’Angelo Mariani au fil du temps, l’inventeur de la première boisson à la coca.

Dans le texte qui va suivre, nous évoquerons le mécène Angelo Mariani à travers le prisme de la photographie, de la peinture et de la gravure. Et ce par le biais de représentations le concernant. C’est pourquoi seront cités les artistes comme Albert Robida, Carolus-Duran, Charles Clément, Ferdinand Roybet, Gaston Braun, Jean Baffier, José Lerma, Jules Grün, Léonard Jarraud, Louis-Eugène Mouchon, Louis Patriarche, Marcè Lepidi, Nadar, Oscar Roty et Paul Miesienski.

Il existe bon nombre d’iconographies représentant Angelo Mariani. En voici ci-dessous plusieurs d’entre elles pour le plaisir des yeux. Commençons par la plus ancienne selon l’état actuel de nos connaissances historiques. Notons qu’Angelo Mariani a bien compris le poids de la photographie naissante à l’échelle mondiale sans parler de la couleur…

Dr : Collection particulière. Angelo Mariani âgé de 29 ans. Photographie de Nadar à Paris en 1867. Angelo Mariani a déjà élaboré la recette de son vin de coca qui va le rendre célèbre et millionnaire.

Dr : Collection privée. Angelo Mariani toujours par Nadar en 1878.

Dr : BNF Gallica utilisé en 2018 par Wikipédia. Angelo Mariani par Nadar en 1880.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gravure avec signature à partir d’un tirage de Nadar pour le marché américain en 1893 grâce à l’aide de Julius Jaros.

The New York Times. Gravure de William Golden Mortimer parue dans l’édition du 25 décembre 1895. Angelo Mariani est alors âgé de 57 ans. Le 1 janvier 1899 est publiée  la même iconographie dans le San Francisco Call.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Iconographie d’Angelo Mariani publiée dans le quotidien Evening Star de Washington, 3 janvier 1899. Angelo Mariani est âgé de 61 ans.

Revue La Marmite Républicaine de 1901. Angelo Mariani est alors âgé de 63 ans. C’est certainement la photographie la plus réussie par Gaston Braun et Charles Clément et imprimée par les frères Protats.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est une reprise de la fameuse photographie de Braun et Clément et imprimée par les frères Protats. Elle apparaît à New-York dans l’ouvrage de William Golden Mortimer portant sur l’histoire mondiale de la coca et dédié à Angelo Mariani. En ce qui nous concerne, on l’utilisera en 1986 pour l’hebdomadaire communiste Révolution n° 342 : Coca, coke et crack avec un encadré sur Angelo Mariani intitulé : Un illustre inconnu. Et quelque part, c’est le début de nos recherches sur ce grand personnage Corse.

Quand les graveurs ne sont pas en reste :

Buste de Mariani portant un chapeau par son ami et protégé Oscar Roty. Objet en argent pour un poids de 5 grammes 17 et un diamètre de 2.1 cm. Il fut produit en grand nombre dès 1895.

Angelo Mariani dans son laboratoire de Neuilly portant un compte-gouttes au-dessus d’une bouteille de vin de coca. Objet en bronze. En-dessous signature E. MOUCHON 1905. À l’exergue l’inscription sur deux lignes ANGELO MARIANI VULGARISATEUR DE LA COCA. Le tout en lettres majuscules.

Dr : David Hill, ANS, New York (Société Américaine de Numismatique). Plaque en bronze uni face (10 cm x 7,2 cm), réalisé par le Corse originaire de Bastia, Louis Patriarche en 1910 pour Angelo Mariani.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait d’Angelo Mariani entouré de feuilles de coca et réalisé par l’artiste Louis Eugène Mouchon en 1912. À l’intérieur de la vignette est inscrit : le vulgarisateur de la coca.

Dr : Atelier Nadar Marseille (1897). Extrait d’un tirage d’époque sur papier au gélatino-bromure d’argent marouflé sur toile. L’image en sa totalité fait 86 x 113 cm. Dr Détaille Gérard Studio Marseille France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À partir d’un tableau de Carolus Duran, gravure de Léonard Jarraud. Angelo Mariani a 71 ans. Publié dans la revue : Le magasin pittoresque, Edition Jouvet et Cie, n° 11 du 1 juin 1909.

Négatif de la précédente image qui permet de bien distinguer l’oeillet (blanc ou rouge ?) à la boutonnière gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

Angelo Mariani, vers 1900 toujours une fleur à la boutonnière en présence de son frère cadet Horace et de Joseph Uzanne, notamment. Ce cliché est publié en octobre 2007 par l’universitaire Sandrine Doré dans le bulletin n°14 des Amis d’Albert Robida Le Téléphonoscope. 

Dr : Portrait de trois-quart face réalisé par son ami et camarade Paul Miesienski.

Angelo Mariani âgé de 72 ans peint par Ferdinand Roybet.

Angelo Mariani vu par Albert Robida.

 

 

 

 

 

 

Angelo Mariani : Extrait du tableau de Jules Grün Un vendredi au salon des Artistes Français en 1911 que l’on peut observer au musée de Rouen. Mariani est âgé de 73 ans.

Buste en bronze réalisé en mai 1913 par Jean Baffier à l’occasion du salon des artistes à Paris. Le prototype en plâtre se trouve au Musée de la Faïence Frédéric Blandin de Nevers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dr : Collection particulière. L’une des dernières photographies réalisés par Jacques Mariani à Valescure (Saint-Raphaël, Var) et plus précisément dans la dépendance dite la Violette de la villa Andréa Mariani en mars 1914. Peut-être la plus émouvante ?

Angelo Mariani, ou le propagateur de la coca. Gravure sur bois de Charles Clément (1911) et publié en 1925 dans le quatorzième tome des Figures Contemporaines de l’Album Mariani.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nos jours, en ce début de XXIe siècle, les artistes comme José Lerma, Marcè Lepidi (Ingioia cocacola) entre autres s’en donnent toujours à coeur joie afin d’honorer la mémoire d’Angelo Mariani.

Dr : José Lerma et son portrait d’Angelo Mariani. Oeuvre réalisée en 2013 avec silicone sur toile (152 cm x 121).

Dr : À partir de l’Oeuvre de l’Américano-espagnol José Lerma et à la « manière » du Hangart de l’école de Nizon, 2018.

Dr : Acrylique sur bois (50×70 cm) de Marcè Lepidi en 2017. L’une des spécialités de cet artiste insulaire est de mélanger les images et les mots souvent en langue corse. Il y a du Andy Warhol, excusez du peu, dans son travail et dans sa démarche aux couleurs de l’île de beauté. Ce jeune autodidacte commence en outre à se faire un nom dans le domaine du pop art à l’international en amenant une fraicheur artistique indéniable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dr : Collection particulière. Au final, regardons nous Angelo Mariani ou ne serait-il pas l’inverse ?

Enfin n’oubliez pas pour en savoir un peu plus sur Angelo Mariani, le livre paru en 2014 à l’occasion du centenaire de son départ sur l’autre rive. Cet ouvrage produit en Corse à Bastia est encore d’actualité.                            Alain Delpirou.

Editeur Anima Corsa.  5 boulevard Hyacinthe de Montera, Bastia. Tél : 04 95 31 37 02

 

Simon Horace Alexandre ou le frère cadet d’Angelo, l’inconnu de la famille Mariani.

Horace Alexandre Simon Mariani

Horace Alexandre Simon Mariani.

   De lui, on ne sait que peu de choses. Il est le 8 mai 1849 à Bastia. Au côté de son père pharmacien et de son frère aîné, il travaille dans la pharmacie familiale du Boulevard du Palais. Puis qu’il accompagne Angelo Mariani, à Paris. Bien que diplômé lui aussi par l’école de pharmacie de la capitale, Horace Mariani est surtout attiré par la poésie. À cet égard lors d’une de ses promenades en Normandie, il tombe amoureux fou d’une villa située à Villers-sur-Mer.

La villa d'origine vers 1880.

La villa d’origine vers 1875. Dr.

   Cette bâtisse est alors connue sous la dénomination de Fanny-André, au 3 rue de l’étang. Horace décide de l’acheter grâce aux subsides de son frère. Puis de la transformer à son goût en y ajoutant un très grand parc. Cette demeure prend enfin, par sa demande un nouveau patronyme. Elle devient Villa Mariani.

La villa Mariani vue de profil face à la mer.

La villa Mariani agrandie. Vue de profil face à la mer.

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La villa Mariani.

Le bacon face à la mer.

Détail. Le balcon face à la mer.

En y regardant de plus près, n'est ce pas Angelo Mariani présent sur le balcon ?

En y regardant de plus près, n’est ce pas Angelo Mariani avec sa célèbre barbe blanche présent sur le balcon ?

   Nous sommes dans les années 1880. L’une des particularités de cette habitation tient au fait qu’elle se trouve installée sur le méridien de Greenwich. C’est en cet endroit qu’Horace va rédiger ses principales poésies teintées de son idéal politique libertaire. Anarchiste revendiqué et assumé, notre poète est un défenseur de la liberté d’opinion. En 1908, il publie à ses frais son seul recueil connu à ce jour : Poésies, 192 pages, Éditions Maurice Dormann, Étampes, puis réédité en 1910 avec des compléments, soit un total de 252 pages.

Poésies d'Horace Mariani.

Poésies d’Horace Mariani.

   En parcourant ce document, on constate d’emblée qu’Horace aime à écrire des vers comme ceux-ci, issus du poème intitulé : Autobiographie.

Renseignements précis,

Importants et concis

Sur ma biographie

Pour ma chère Patrie.

Apprends, cher Univers,

Ma vie en quatre vers :

Bastia m’a vu naître

Et Paris m’instruisit ;

Villers me séduisit,

Cimetière Est, Paris, me verra disparaître !

   Dans cette magnifique propriété villersoise, administrée par sa gouvernante Blanche Delauney, Horace Mariani passe le plus clair de son temps à cultiver des roses. Il se transforme en l’un des meilleurs spécialistes français, tout comme son frère l’est pour la coca, selon la revue Figaro-Modes du 15 août 1903.

Le jardin

Le jardin

Le jardin de la villa Mariani en 1903.

Le jardin de la villa Mariani en 1903.

   Notre poète cueille d’ailleurs ses roses de bon matin et les fait livrer à Paris par caisses entières à ses amis avant l’heure du Five O’clock (1). Tout cela grâce à l’utilisation du train. Ensuite l’après-midi, Horace se réserve à l’écriture, à la musique (2) et aux promenades. Chemin faisant et passionné par la création de jardins, Horace dessine lui-même de nombreux plans.

   Au pied de sa résidence, l’un des plus beaux parcs de Villers-sur-Mer voit le jour par ses soins avec vue sur la Manche. Angelo Mariani fait parfois le déplacement en ce lieu normand. N’hésitant pas à accompagner quelquefois son frère jusqu’à la plage. À d’autres moments, c’est sur la terrasse de la villa qu’Angelo admire le paysage de Villers. Clin dœil de l’Histoire, c’est à Rouen (Normandie) que se localise de nos jours le remarquable tableau de Jules Grün commandé par lÉtat : Un vendredi au salon des artistes français 1911, apparaît en premier plan, Angelo Mariani.

   On ne peut omettre d’évoquer dans le sillage d’Horace Mariani, la présence discrète de Pierre Ucciani, peintre à Ajaccio en 1851. Ce dernier quitte lîle au décès de son père en 1858. Joaillier à Paris en 1879, on le retrouve par la suite expert en bijouterie auprès du tribunal civil de la Seine. Dans le même temps, il vend de nombreux tableaux d’artistes encore peu connus, dont ses propres productions, afin d’améliorer ses fins de mois. Grâce à cette aisance financière, Ucciani déménage à Neuilly-sur-Seine au 5 rue Alfred de Musset. Et en profite pour retourner de temps à autre en Corse. Sur place, il y peint certains lieux de son enfance comme Golfe d’Ajaccio, 1884 (huile sur bois) ou bien encore Le Clocher d’Ucciani, 1892 (huile sur bois).

   De temps à autre notre artiste croise la famille Mariani à Neuilly-sur-Seine. On évoque autour d’un café, avant tout chose la Corse, mais aussi la belle lumière de Villers-sur-Mer en Normandie qui attire nombre d’aquarellistes. Horace Mariani l’invite en ce lieu. Ucciani accepte et se rend à Villers. Le résultat ne se fait pas attendre. Tombé sous le charme de cette station balnéaire, Pierre Ucciani y séjournera dès lors chaque été à venir. Peintre de la côte normande, il y travaille avec sa fille Marie-Renée. Sans aucune modération. Plusieurs tableaux sont ainsi réalisés sur place comme La Falaise vue de Villers (huile sur bois), ou bien encore Les Vaches noires à marée basse, en 1910. L’endroit l’inspire, de toute évidence. À tel point qu’il fait construire fin des années vingt, une petite maison au nom évocateur de : Villa Corsica.

   Mais revenons à Horace Mariani. Après la mort de son frère en avril 1914, le poète vend sa propriété normande (3) pour la somme de 130 000 francs de l’époque à Madame Veuve Auguste Morgon (4). Nous sommes en mai 1917.

La villa change de nom.

La villa change de nom.

   L’esprit de famille passe avant tout. Il veut aider son neveu Jacques dans la transmission et la bonne tenue des Établissements Mariani à Neuilly-sur-Seine. Pour cela, il a gardé un pied-à-terre au 39 boulevard Haussmann, proche de la pharmacie familiale situé au 41. Le cap passé, Horace Mariani toujours célibataire, alterne sa vie entre la capitale et Velone-Orneto. Une sorte de retour aux sources. Il décède à Paris en 1932 et est inhumé au Père-Lachaise comme il l’avait souhaité, aux côtés de Julius Nathan Jaros, son beau-frère. Terminons maintenant ce portrait par ses quelques vers sous forme de souhaits rédigés le 29 octobre 1908 par Horace à Villers-sur-Mer.

Lorsque pour toujours de mon être

La brève vie aura cessé

Puisse-je ne pas disparaître

Dans les ténèbres du Passé.

Voilà tout ce que je souhaite

Pour mon lot de simple poète.

   La villa Mariani existe toujours.

Une vue de la facade dans les années 1960.

Une vue de la façade dans les années 1960, XXe siècle. Dr

En ce XXIe siècle quelques vues :

 

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Magnifique demeure avec une toiture légèrement modifiée.

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Au premier plan une partie du jardin transformée en parking.

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Le portail d’entrée de la villa dite Mariani est d’époque et fonctionne toujours.

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Un M en majesté qui a parcouru les décennies et voulu par Horace Mariani.

A.D

 

(1) En 1843, la ligne gare Saint-Lazare-Rouen est inaugurée (140 kilomètres en quatre heures).

(2) À ce jour, une seule partition musicale d’Horace Mariani a été retrouvée. Soit Tristia publiée par L. Grus à Paris en 1902.

(3) Le jardin a laissé la place depuis à une autre résidence.

(4) Histoires de villas : Villers-sur-Mer, Magdeleine Gaston-Duprez, Éditions Esther Flon, 2001.

(5) C’est le docteur Fauvel qui habitant au 41 invita Angelo Mariani à installer sa pharmacie à la même adresse.