Xavier Paoli

Xavier Paoli, l’ange gardien d’Angelo Mariani.

Xavier Paoli Porta voit le jour à La Porta, en Corse, le 14 septembre 1835. Il est très souvent aux côtés d’Angelo Mariani. Ce qui est normal, car c’est son cousin. Sa fonction de commissaire principal de police à Paris en charge de la protection des souverains étrangers lui permet en outre d’être en contact régulier avec les grands de ce monde.

Xavier Paoli, Album Mariani tome IV, 1899.

Xavier Paoli, Album Mariani tome IV, 1899.

Il favorise certaines rencontres avec Angelo Mariani. Xavier Paoli, pour sa loyauté envers la République est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur en 1877. Omniprésent dans l’entourage d’Angelo Mariani, ce policier hors du commun le protège de toutes les tracasseries administratives.

On le voit ainsi sur de nombreux clichés facilement repérable par son chapeau melon et toujours proche d’Angelo Mariani.

Xavier possède le journal Le Figaro dans sa main gauche.

Xavier Paoli à droite de l’image possède le journal Le Figaro dans sa main gauche. Angelo Mariani est au centre du cliché. Photographie prise à Valescure devant la fontaine la Siagnole.

Autre cliché :

Angelo Mariani et Xavier Paoli en pleine discussion sur la terrasse de la Villa Andréa à Valescure (Saint-Raphaël). Photographie Jacques Mariani, collection privée).

Angelo Mariani à gauche et Xavier Paoli en pleine discussion sur la terrasse de la Villa Andréa à Valescure (Saint-Raphaël). Photographie Jacques Mariani, (collection privée).

Il prend sa retraite en avril 1909, à l’âge de 74 ans1. Libéré de son obligation de réserve, il rédige sa biographie professionnelle sous la forme d’un livre intitulé : Leurs Majestés paru en 1912 à Paris, Librairie Ollendorff. Libre de toute parole après les disparitions prématurées de son petit fils Jean Paul Vittini (tué au front le 5 mai 1917 à peine âgé de 23 ans) et son fils Jacques en mai 1920, qui fut secrétaire général de la préfecture de police de la capitale, Xavier Paoli lâche quelques confidences sur ses origines. Le Tout-Paris apprend qu’il n’est autre que l’un des descendants de Giacintu Paoli père du Général Pascal Paoli, (ou Pasquale de Paoli), le Corse des Lumières, dit le père de la nation entre 1755 à 1769. La Corse étant pour cette période historique considérée comme le premier état démocratique européen. Son fondateur écrivait : « L’égalité ne doit pas être un vain mot ».

Pasquale de Paoli, Editions Anima Corsa, Bastia, déc 2008.

Pasquale de Paoli, Editions Anima Corsa, Bastia, décembre 2008.

Il est aussi l’un des descendants du Maréchal Sébastiani (1772-1851).

Les  Contemporains.

Les Contemporains, n° 529, novembre 1902.

Avec les familles Vittini, Conneau, Sébastiani, Colombani, Pompéi, Léonetti et Polidori, Xavier Paoli contribua, jusqu’à sa disparition en juillet 1923 à Asnières (commune proche de Paris) à la réussite commerciale des produits Mariani.

Pour plus d’informations, on peut lire avec intérêt l’ouvrage suivant publié en Corse fin juin 2014 aux Editions Anima Corsa :

Editeur Christophe Canioni, 5 boulevard Hyacinthe de Montera, Bastia. Tél : 04 95 31 37 02

Ed Christophe Canioni,

5 boulevard Hyacinthe de Montera,

Bastia. Tél : 04 95 31 37 02.

Et aussi sur le site Amazon.